La Coquille et le Clergyman 1928
– DVDRIP | MUET | AVI –
Titre : La Coquille et le Clergyman
Réalisation : Germaine Dulac
Avec : Alex Allin, Genica Athanasiou, Lucien Bataille
Scénario : Antonin Artaud
Image : Paul Parguel et Paul Guichard
Production : Germaine Dulac
Société de production : Studio-Films (Paris)
Pays d’origine : France
Format : Noir et blanc – 1,33:1 – Film muet
Genre : Film surréaliste
Durée : 44 minutes (durée variable selon les copies)
Date de sortie : 9 février 1928
Un homme habillé de noir, un clergyman, verse, à l’aide d’une grande coquille d’huître, un liquide noir dans des flacons qu’il brise ensuite. Une porte s’ouvre, un officier couvert de médailles apparaît, brise la coquille avec son sabre et sort. Le clergyman le suit à quatre pattes jusque dans la rue. Une calèche passe, à l’intérieur l’officier et une belle femme blonde ; le clergyman les suit dans une église. L’officier est assis dans un confessionnal, le clergyman se jette sur lui, mais l’officier est maintenant habillé en prêtre et son visage se transforme ; la femme regarde.
Des couloirs, une clé, des portes : l’officier et la femme. Le clergyman les poursuit, une porte, la cabine d’un bateau. Les mains du clergyman, l’image du cou de la femme, d’un bateau, d’un paysage phosphorescent.
Une pièce que nettoient des femmes de chambres, au milieu une énorme boule de verre, dans la boule, la tête du clergyman. Le clergyman et la femme se présentent devant un prêtre qui est l’officier. Le clergyman casse la boule de verre, il a la main sa grande coquille avec laquelle il boit un liquide sombre. La mer, un bateau, le clergyman jette à l’eau le prêtre-officier.
Le clergyman est dans un confessionnal, il se jette sur la femme blonde, veut saisir ses seins, une carapace de coquillages l’en empêche, mais il arrache cette carapace et la brandit. Des couples dansent, amoureux, dans une salle de bal, l’officier et la femme trônent au-dessus d’eux. Le clergyman se matérialise, avec dans les mains sa grande coquille. L’officier et la femme disparaissent. L’habit du clergyman s’allonge et se transforme en une sorte de chemin noir. La femme court sur un chemin, le clergyman court aussi ; ils courent séparément, presque immobiles. Un couloir, une porte, le clergyman fait signe, à côté de lui, la grosse boule de verre et dedans l’image du visage de la femme.